Suite à la révélation en juin du vaste programme « Prism » d’espionnage des communications par les Etats-Unis, la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) s’inquiète de l’existence d’un dispositif semblable en France.
Interrogée vendredi soir dans l’émission « Des clics et des claques » sur Europe 1, sa présidente Isabelle Falque-Pierrotin a déclaré avoir saisi le gouvernement :
« On a demandé d’ores et déjà des explications. Moi j’ai saisi les ministres concernés, en l’occurrence le ministère de l’Intérieur, pour qu’on ait des éclaircissements sur la possibilité d’un dispositif Prism français qui, s’il existait, c’est-à-dire si on avait un dispositif de collecte massif et systématique de données concernant des citoyens français, [...] serait “alégal”. »
Elle ajoute :
« La seule chose qu’on demande c’est, si un dispositif existe, qu’on le dise, qu’on explique pourquoi il existe, quelles sont les conditions. »
Rien que ca - on peut se demander à quoi sert la CNIL ??
Isabelle Falque-Pierrotin a par ailleurs réitéré son souhait d’« organiser un contrôle sur les fichiers des services de renseignement », rappelant qu’« aujourd’hui un contrôle de la Cnil n’est pas possible sur ces fichiers ».
C’est un ancien analyste de la CIA, Edward Snowden, qui a révélé l’existence de Prism, un programme mis en place par la NSA, l’agence de sécurité américaine, pour surveiller des centaines de milliers d’ordinateurs à travers le monde. Lancé en 2007, il permet à l’agence américaine d’accéder aux serveurs de sociétés telles que Microsoft, Yahoo, YouTube, Apple, Facebook ou Skype, et d’intercepter les messages échangés.
Début juillet, Le Monde révélait l’existence d’un programme similaire en France, qui fait aujourd’hui l’objet des inquiétudes de la Cnil.
Jacques Follorou, coauteur de l’enquête avec Franck Johannès, expliquait alors, suite à la parution de l’article :
« C’est un gigantesque fichier,
c’est l’un des fichiers les plus importants en Europe après ceux des services secrets britanniques. Il s’agit de milliards de connexions électroniques qui concernent tous les signaux émis par les instruments de communication dont vous et moi on peut disposer. Ce sont les ordinateurs, ce sont les téléphones, ce sont les smartphones, tout ce qui nous sert à communiquer. »
Cette base de données, qui ne ferait l’objet d’aucun contrôle, concerne, selon l’enquête du Monde « non pas le contenu des messages, mais leur contenant », c’est-à-dire les « métadonnées ».
Il s’agit notamment du relevé des appels téléphoniques, des objets des e-mails, des historiques de navigation sur le Web, permettant de « dessiner d’immenses graphes de liaisons entre personnes à partir de leur activité numérique », « une sorte de journal intime de l’activité de chacun, tant sur son téléphone que sur son ordinateur ».
Selon « l’un des patrons d’une de ces agences de renseignement française », cité par Jacques Follorou, un tel dispositif n’est pas illégal, dans la mesure où « la loi ne prévoit rien pour ça », mais « alégal », expression également employée par Isabelle Falque-Pierrotin.
"C'est une répression tout à fait disproportionnée. Il n'y a qu'une seule explication, c'est que l'Etat n'a aucune explication, a estimé Fouad Abdelmoumni, un économiste présent. On ne veut pas que les gens se rendent compte que le roi commet des bêtises."
Mardi, Mohammed VI a "ordonné la libération de 48 prisonniers espagnols en réponse à une demande formulée par le roi Juan Carlos", qui a effectué à la mi-juillet une visite officielle au Maroc. Selon les médias, l'homme dont les manifestants contestent la libération est âgé de 60 ans et a été reconnu coupable en 2011 du viol de 11 enfants âgés de 4 à 15 ans. Il avait été incarcéré à la prison de Kenitra, au nord de Rabat.
"Une honte internationale, il n'y a ni droits ni libertés", "vive le peuple, où est la justice?, non à la pédophilie", scandaient les manifestants.
"C'est la première fois que je participe à une manifestation parce que je suis outrée par cette grâce qui a permis de libérer ce pédophile", a déclaré une jeune étudiante. "L'Etat défend et protège le viol des enfants marocains. La dignité des Marocains est bafouée", ajoutait un autre.
Contacté jeudi, le ministre de la justice, Mustapha Ramid, a confirmé la grâce royale, mais a estimé qu'il n'était "pas habilité à la commenter". "Cet individu fera l'objet d'une extradition, et il sera interdit d'entrée au Maroc", a précisé le ministre.
Le Maroc a été confronté à plusieurs affaires de pédophilie au cours des derniers mois. En juin, un Britannique a été interpellé à Tétouan (nord). En mai, un Français de 60 ans avait été condamné à douze ans de prison ferme par un tribunal de Casablanca pour des actes pédophiles.
Selon les informations de plusieurs médias, dont France 2, des vols ont été commis au préjudice de secouristes et sur les corps de certaines victimes.
Certains ont-ils profité de la confusion et de la détresse des victimes, vendredi 12 juillet soir à Brétigny-sur-Orge ? Selon des informations relayées par plusieurs médias, des vols ont été commis au préjudice de secouristes et, acte terrible, sur les corps de certaines victimes de la catastrophe ferroviaire survenue dans l'Essonne. Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a toutefois réfuté en partie ces informations samedi matin.
"A 17h30, alors que nos collègues interviennent, ils voient un groupe de jeunes qui approchent et qui semblent porter secours aux victimes. Très rapidement, ils se rendent compte que ces individus sont présents pour dépouiller les victimes et notamment les premiers cadavres", a raconté sur Europe 1 Nathalie Michel, déléguée du syndicat de police Alliance.
Des policiers interrogés par un journaliste de France 2 ont confirmé que des victimes avaient été détroussées.
De "véritables actes commis en bande, non", affirme de son côté le ministre. Frédéric Cuvillier fait état d'"actes isolés", d'"une personne interpellée", et d'"une tentative de vol de portable" au préjudice d'un secouriste, mais n'a pas connaissance "de victimes dépouillées".
Il confirme cependant que des pompiers ont "par petits groupes, ont été accueillis de façon un peu rude" sur le site de l'accident.
Environ deux heures après le déraillement du train Intercités Paris-Limoges, des équipes de secours et des membres des forces de l'ordre ont en effet été caillassés par une quinzaine de jeunes, selon une équipe de France 2 présente sur place.
Les échauffourées ont eu lieu vers 19h15, et ont duré une quinzaine de minutes. Sans raison apparente, une grosse bagarre est survenue entre un groupe de jeunes et des CRS.
Le maire de Brétigny-sur-Orge affirme cependant que, là aussi, "le mot 'caillassage' paraît très exagéré". "Il y a eu des pierres lancées contre les pompiers et les policiers"mais "aucune" ne les a atteints, a expliqué Bernard Decaux.
Honte à ces gouvernants qui veulent cacher la vérité au peuple 1 vidéo finira bien par tourner !!
Ne cherchez pas la nouvelle sur la page d’accueil du site d’EDF. Dans sa rubrique « actualités », la centrale nous apprend que Philippe Monloubou a été nommé pilote du projet de compteurs communicants et qu’EDF et la Croix-Rouge française s’unissent pour lutter contre la précarité, mais ne dit rien, en revanche sur l’augmentation de 10% des tarifs de l’électricité, dont la moitié dès cette année, l’autre l’été prochain.
Rien non plus sur la page d’accueil du site du ministère de l’Ecologie, qui a annoncé la nouvelle par communiqué.
Le mode de cette communication est aussi courageux que son timing – le creux de l’été.
Mieux, le communiqué du ministère a le culot d’écrire que c’est par souci de « protéger le pouvoir d’achat » que ces deux hausses sont programmées :
« Le gouvernement a décidé de lisser, sur plusieurs années, les hausses de tarifs nécessaires à la couverture des coûts d’EDF, prévue par la loi, afin de protéger autant que possible le pouvoir d’achat des ménages. »
Certains, au ministère de l’Ecologie, pensent-ils que le fait de couper la queue du chat en deux fois est moins douloureux ?
Le gouvernement fustige l’austérité, tout en rognant sans relâche le pouvoir d’achat.
Dans le cas d’EDF, il aurait été possible d’éviter cette augmentation qui tombe maintenant au pire moment pour de nombreux Français.
La Cour des comptes a pointé en février la mauvaise gestion de cette société. Pour ne prendre qu’un exemple, assez frappant, entre 2005 et 2010, la rémunération des différents patrons d’EDF a plus que doublé…
« Plus on fera d’économies, moins on demandera d’impôts aux Français », expliquait François Hollande lors de sa dernière conférence de presse. Le raisonnement est valable pour les entreprises publiques et leurs tarifs.
Il y en a, en tout cas, qui sont heureux : ce sont les actionnaires d’EDF.
Le titre s’est envolé à la Bourse. Ah oui ! Vous ne saviez pas ? EDF est une société cotée qui soigne ses actionnaires.
En février, son président Henri Proglio a annoncé une « hausse surprise » de son dividende.
C’est l’Etat qui en a profité le plus, puisqu’il détient 84% du capital…
Du point de vue des recettes de l’Etat, du point de vue des actionnaires de la société, cette hausse des tarifs est très logique. Elle permettra de « financer les investissements », promet-on.
Mais dans le climat social et économique actuel, elle n’a pas plus de sens que n’importe quelle autre mesure d’austérité.